Réduire l'influence de la malbouffe

Si la lutte aboutit, les repas pris en restauration rapide se débarrasseront de leur image et étiquette de malbouffe !   Et quel bonheur de déguster un bon hamburger sans avoir à se préoccuper de savoir si ce que contient ce hamburger est susceptible de nuit à son cœur ! En 2005, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation ou Anses a émis une recommandation concernant l’apport maximal journalier d’acides gras « trans » : ces derniers ne doivent représenter que 2 % de l’apport calorique quotidien.

Une alimentation sans acide gras trans

Le jeudi 07 novembre dernier, la FDA (Food and Drug Administration) est allée encore plus loin : l’institution a indiqué qu’elle est en train de demander à ce que certains produits alimentaires soient débarrassés de ses acides gras « trans » avant d’être commercialisés. La raison en est que cette catégorie de graisse présente trop de danger pour la santé humaine. À noter que l’État de New York et celui de Californie ont déjà formellement exclu leur utilisation dans l’aliment.

Mc Donald's, le bon élève

Quant à Mc Do, l’enseigne n’a pas attendu les dispositions légales pour ne plus recourir aux huiles contenant une teneur élevée en acide gras « trans ». La chaîne a pris cette décision en 2003.

Un peu de biologie et de chimie

Les acides gras « trans » sont naturellement présents dans les produits laitiers ainsi que dans la viande. Dans ces deux cas de figure, les acides « trans » ne présentent que peu ou pas de danger pour la santé cardio-vasculaire. En revanche, ils constituent de puissants poisons lorsqu’ils sont produits de façon artificielle pour être intégrés dans les aliments transformés ou les plats et mets surgelés (pizzas, quiches…). Dans le cas où la FDA réussit à faire passer sa proposition, les USA auront 20.000 cas d’infarctus en moins chaque année.