Le doggy bag, une solution anti-gaspillage devenue courante

Pratique déjà très répandue aux États-Unis, le fait de ramener le reste de son repas après une sortie au restaurant fait encore honte aux habitants de Vannes. Or, la plupart de ces consommateurs aimeraient bien tout emporter, mais cela les embarrasse de devoir sortir un contenant de leur sac ou de demander une barquette pour récupérer les restes encore consommables.

Des entrepreneurs soutiennent la démarche

La lutte anti-gaspi est l’affaire de tous. En proposant à ses clients d’emporter leurs restes en offrant un récipient, les restaurateurs évitent de gonfler la quantité de déchets alimentaires. Les clients, eux, sont plus enclins à faire l’effort si le doggy bag est présentable. C’est dans cette optique que la Jeune chambre économique de la ville souhaite fabriquer de jolies box baptisées Sot-l’y-laisse pour les proposer aux restaurants vannetais. Le financement émane des partenaires soutenant les jeunes entrepreneurs.

Une idée qui fait son chemin

Pour le début de cette campagne, sept restaurants de Vannes s’engagent à marcher aux côtés des jeunes entrepreneurs, entre autres le Bagel Ouet, le Karpa ou encore le Salgado. Certains restaurateurs sont encore sceptiques quant à l’adoption de cette pratique. Ils évoquent le fait qu’ils calibrent déjà leur plat pour ne pas gaspiller les aliments. Aussi, le premier lot de 1000 boîtes sera distribué aux sept établissements déjà acquis à la cause. Il reste encore du chemin à faire, mais c’est déjà un bon début.