Tendance générale

Pour 2011, le marché de la restauration rapide français, rebaptisé ventes au comptoir (VAC), est dans une forme insolente. Le secteur a enregistré une hausse de 4,65% par rapport à 2010 et a généré  32,7 milliards d'euros de chiffre d’affaires. En 2004, les ventes au comptoir ont rapporté 19,6 milliards. En sept ans donc, les ventes ont augmenté de plus de 66%. La restauration rapide représente à l’heure actuelle 40% du chiffre d‘affaires global de la consommation alimentaire hors domicile.

Les raisons du succès

A l’origine de cette euphorie, il y a le prix bien sûr mais pas seulement. L’offre de restauration rapide se diversifie et le secteur cherche en permanence de nouveaux canaux de distribution. Par exemple, de nombreuses boulangeries se sont reconverties ou se sont dotées d’une sandwicheries. Les grandes surfaces dédient des rayons entiers au  snacking. Par-dessus tout, on assiste à une montée en gamme des fast-foods et l’on parle de plus en plus de fast-good. C’est ainsi que le hamburger, longtemps associé à la malbouffe, se construit une nouvelle image avec l’arrivée du hamburger bio. Sans compter  les chefs étoilés au Michelin qui en proposent dans leur carte.

Envolée de la vente à emporter

La moitié des ventes réalisées sont à emporter, exactement comme aux USA. Parallèlement, le «street vending» se développe : l’offre alimentaire mobile investit les rues françaises.

Succès de la sandwicherie

Le marché du sandwich est demeuré stable puisqu’il n’affiche qu’une légère hausse de 0,8% soit  6,62 milliards d'euros de chiffre d’affaires. Cette année, 2,02 milliards de sandwiches ont été vendus. Les baguettes, proposées à un prix moyen de 3,27 euros, représente 65% des ventes. On aimerait bien connaître la part des bars à sushis et bars à salades dans ces chiffres...