Manger de la viande, mais en petite quantité  

D’après une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université Johns-Hopkins de Baltimore, aux États-Unis, il ne faut pas bannir la viande, mais plutôt réduire sa quantité dans notre alimentation. On se base alors sur le régime  « deux tiers vegan ». Il s’agit d’un régime omnivore avec une certaine quantité de viande à privilégier par rapport à deux repas entièrement végétaliens. Selon eux, ce nouvel équilibre est largement moins polluant qu’un régime végétarien. La production de produits laitiers qui viennent se substituer à la viande augmente en effet la production de gaz à effet de serre.  

Les animaux au bas de la chaîne alimentaire  

Toujours d’après la même étude, intégrer dans l’alimentation certains animaux se situant au bas de la chaîne alimentaire peut aussi contribuer à sauver la planète. Il s’agit entre autres des insectes comme les larves et les criquets, des différents types de mollusques ainsi que des petits poissons comme les harengs et les sardines. Particulièrement riches en protéines, ces animaux complètent parfaitement un régime alimentaire équilibré.  

D’autres aliments ?  

Considérées comme une excellente source de protéines pouvant parfaitement remplacer celles de la viande, les légumineuses occupent une place importante dans une alimentation soucieuse du bien-être de la planète. D’après la FAO, son empreinte carbone est relativement faible. Si la production de 1 kg de viande de bœuf nécessite 13 000 litres d’eau, seulement 50 litres d’eau seront nécessaires pour obtenir 1 kg de légumineuses.  

Dans son rapport sur l'agroalimentaire du futur, le Fonds mondial pour la nature ou WWF a également sorti une liste de 50 végétaux comestibles à faible impact environnemental, pour ne citer que les racines de lotus, les pois chiches germés, les graines germées de luzerne, les salsifis, l'épinard, le chou rouge et le chou kale.