C’est au Mexique que le record est battu !

Alors que les personnes obèses représentent 31,8 % de la population américaine, la proportion passe à 32,8 au Mexique selon l’United Nations Food and Agricultural Organization. Certes, cette situation est le reflet d’une économie en plein boum, en pleine croissance. La population devenant plus riche, elle s’urbanise et consomme plus (+). Malheureusement, sa consommation alimentaire augmente, mais à ses dépens. En effet, la situation est certes symptomatique d’une économie en bonne santé, mais elle est dans la même foulée préoccupante.

Risques sur la santé

Au Mexique, les problèmes de santé liés à cet état prennent de l’ampleur : alors que les enfants grandissent en accumulant progressivement du poids, une fois arrivés à l’âge adulte ils deviennent diabétiques ou sont confrontés à des problèmes cardiaques. Parallèlement, de plus en plus, les adultes meurent de diabète ou de maladie du cœur. À la longue, c’est une véritable gestion de crise que doivent assurer les autorités compétentes en matière de santé publique. La catégorie la plus atteinte est celle de la population à faible revenu dont les habitudes alimentaires favorisent la malnutrition (alimentation déséquilibrée) et donc l’accumulation par le corps d’une réserve de graisse.

Population démunie

Selon le médecin Abelardo Avila lors d’une interview accordée à CBS News, dans les familles défavorisées mexicaines, les parents sont obèses et les enfants mal nourris. Et Barry Popkin, spécialiste de l’obésité à l’université de la Caroline du Nord, ajoute que ces Mexicains boivent beaucoup de soda bon marché (dont la qualité laisse à désirer) et abusent des snacking.

Pour autant, il n’y a aucune panique à se faire : fast-food et alimentation équilibrée peuvent former un couple indéfectible pour peu que la consommation se fasse de raison et intelligemment.