Des snacks en voie de disparition

Jusqu’à nouvel ordre, les deux grands fabricants nippons ont annoncé la suspension de la production de chips dans l’île. Cela résulte de la rupture totale de pommes de terre, suite aux typhons qui ont ravagé l’île d’Hokkaido, région approvisionnant 80% des tubercules de ces entreprises. Or, face aux réglementations restrictives du ministère de l’Agriculture, ces enseignes ne peuvent pas recourir à l’importation de la totalité de leur besoin sur ces ingrédients basiques. La marque Calbee, détenteur des trois quarts du marché a suspendu la production de 33 variétés, tandis que son concurrent Koike-ya en a arrêté momentanément 9.  Depuis que ces chips ont commencé à disparaître des rayons, les prix ne cessent de monter au fil des semaines, d’où un paquet de potato chips pizza qui s’achète à 11 € sur internet.

Les chips au Japon, il y en a pour tous les goûts

Loin de se limiter aux saveurs classiques agrémentées de moutarde ou de ketchup, ces producteurs japonais tiennent à varier les saveurs de leurs lamelles croquantes pour s’adapter à tous les goûts. Ce n’est donc pas étonnant de retrouver des arômes plutôt originaux, pour ne citer que l’avocat-fromage, zeste de citron, prune ou salade française. On y retrouve aussi d’autres saveurs inédites, entre autres les chips au goût de tomate-basilic, de poulet tandoori, de Saint-Jacques ou de pizza. Un choc pour l’économie des fabricants, et aussi pour les papilles des amoureux des chips…