Pour autant, les salariés français qui optent pour cette « voie » préfèrent les commander chez des traiteurs ou des enseignes comme Class’Croute ou Jour. Seule une petite proportion prépare leur lunchbox chez eux pour les déballer à l’heure du déjeuner au travail.

Des chiffres en baisse

On apprend qu’en 2013, 27 % des salariés ont décidé de venir au bureau avec un casse-croute préparé maison et disposé dans un lunchbox (étude réalisée par Malakoff Médéric). Le lunchbox (à ne pas mélanger avec une barquette) est une petite boîte compartimentée dans laquelle on dispose plusieurs plats (entrée, plat principal, accompagnement, salades) et qui les garde au chaud. Le lunchbox sert uniquement à transporter son déjeuner. Cette proportion est en diminution si l’on se réfère à celle de 2012 : 35 % des Français préparent leur déjeuner à domicile pour les ramener au bureau. Dans cette catégorie, les femmes sont les plus représentées.

Mais une popularité croissante

Le paradoxe du phénomène ! Si de moins en moins d’employés s’occupent de cuisiner à domicile leur déjeuner au bureau, en revanche, les sites et les ouvrages traitant du sujet ne cessent d’augmenter. Encore mieux, ils rencontrent un succès grandissant. La preuve, Malakoff Médéric et Yannick Alléno ont sorti en 2013 le troisième volet de leur livre conjoint intitulé « Bien déjeuner dans ma “boîte”. D’autres chiffres concernant les pauses déjeuners Toujours d’après le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, entre 2009 et 2011, le nombre de salariés déjeunant au restaurant avait considérablement diminué. Inversement, ces dernières années, on constate que les fast-foods et enseignes de restauration rapide voient leur cote de popularité s’enflammer et leur chiffre d’affaires augmenter. D’ailleurs, ces établissements proposent de plus en plus de livrer des plateaux-repas au bureau, en plus des pizzas et sandwiches.