De ces mets, c’est le sushi qui est le moins répandu, en raison notamment des tarifs appliqués et ensuite de la spécificité de la recette incluant algues et poissons crus.

Quant au kebab

Bien qu’il n’ait pas réussi à détrôner le traditionnel sandwich, les chiffres sur sa consommation donnent une idée du succès rencontré par ce produit culinaire de masse auprès des consommateurs français. En 1972, lorsque Kadir Numan décide de commercialiser à Berlin un « plat » typique de sa Turquie natale, il était loin de s’imaginer qu’il est à l’origine d’un véritable phénomène qui comme une vague, va se répandre sur toute l’Europe : le doner kebab. La contagion gourmande a été d’autant plus facile et rapide que Kadir Numan n’a pas breveté son concept. Pendant des années, les Berlinois iront déguster chez le Turque une sorte de grosse brioche blanche, ouverte sur le côté. C’est par cette longue et large fente que sont introduites les garnitures : du mouton grillé accompagné de légume.

Le phénomène bien évidemment pas épargné la France

Rien qu’en 2011, les Français ont avalé 280 millions de kebabs ! Le succès s’explique par le prix du kebab : bien consistant et souvent servi accompagné de frites et de salade, le kebab est en moyenne proposé à 4,94 euros. Et encore, ce prix est le plus élevé de l’Europe. Et si vous souhaitez un kebab hors de prix, vous pouvez toujours vous adresser à Andy Bates. En 2011, ce chef britannique a réalisé le kebab le plus cher du monde : 835 euros !