Les résultats de l’étude

2100, et même avant : ce serait à ce moment que la truffe noire disparaîtrait totalement, selon cette étude réalisée par des universitaires écossais. Cette disparition est d’abord liée aux changements climatiques. D’ailleurs, maintenant déjà, les cultivateurs et autres chercheurs de ce diamant noir constatent une modification de leurs habitudes, en commençant par le retard du début de la saison, les conditions météo n’étant pas favorables.

Les chercheurs de l’université de Stirling, menés par Paul Thomas, ont mis en évidence que le réchauffement climatique est particulièrement marqué dans des pays comme la France, l’Espagne ou l’Italie. Or, c’est justement dans cette région de l’Europe que la truffe est très présente.

À ce réchauffement climatique viennent s’ajouter d’autres facteurs comme la canicule, les incendies de forêt ou encore les épidémies et autres maladies.

Les conséquences de la disparition de la truffe noire

Tous ces facteurs mettent à mal une production qui vaut pourtant son pesant d’or. En effet, au Royaume-Uni, par exemple, un kilo de truffe est vendu à quelque 2.000 euros.

Avec ce produit qui se raréfie, les amateurs devront dire adieu aux recettes comme le financier aux truffes, la crème de panais sablés à la truffe ou encore le velouté de champignons à la crème de truffe. Des établissements comme le Relais Plaza de Philippe Marc ou la Truffière de Christophe Rizet, pourtant spécialisés dans la truffe, seraient contraints de modifier, une grande perte pour les restaurateurs comme pour leurs clients.

Il y a un an, l’Université de Stirling avait annoncé qu’elle a pu reproduire les conditions favorables pour la culture de la truffe en Ecosse. En s’inspirant de cette expérience, la solution pour sauvegarder ce diamant serait éventuellement de reproduire le climat du Périgord et d’autres régions prospères en truffe sous d’autres cieux.