Cadence folle

Le premier point qui impressionne est la vitesse de fonctionnement du robot : il est capable de composer (cuisson au four compris) 360 hamburgers par heure, soit 1 hamburger toutes les 10 secondes. C’est phénoménal ! Reste à savoir s’il y aura autant de clients dans les restaurants qui sont intéressés par l’appareil. Car ce robot n’est pas destiné à l’industrie agro-alimentaire mais bel et bien aux enseignes de restauration rapide et de fast-food. Mais l’entreprise créatrice rassure tout de suite : le but de ce robot n’est nullement de concurrencer les employés de cuisine en surpassant leur vitesse de préparation des commandes. Robot et cuisiniers sont en fait vus dans une optique de complémentarité, les deuxièmes étant là pour vérifier la qualité de ce que le premier réalise. C’est ce que souhaite expliquer la compagnie lorsqu’elle précise que la machine fait tout ce que les employés font, mais ne le fait pas en mieux.


Fraîcheur assurée

Les ingrédients, notamment les garnitures, sont à placer dans des conteneurs dédiés placés sur le robot. Celui-ci se charge ensuite de les découper avant d’en garnir le pain à burger et de l’envoyer au four. Cela signifie que les restaurateurs optant pour la machine peuvent garantir que les garnitures utilisées, en particulier les légumes, sont en permanence fraîche, voir même livrées le jour même. D’autant que grâce à cette machine, une grande partie des tâches liées à l’entretien d’une cuisine disparaissent, ce qui laisse beaucoup plus de temps au gérant pour la gestion des approvisionnements. Cette question de la fraîcheur est capitale aujourd’hui en raison de l’exigence de qualité revendiquée par la clientèle des restaurants à service rapide.