Un fast-food qui dérange

Lindsay Owen-Jones possède un appartement dans la station de ski de Val-d’Isère en Savoie. L’immeuble où il réside se trouve juste au pied des pistes, offrant à ses occupants une vue hors pair et une tranquillité obsédante.   Mais voilà, depuis quelques mois, sa vie paisible est dérangée par un snack qui visiblement remporte beaucoup de succès auprès des visiteurs de la station. Les odeurs des cuisines, et principalement celles des fritures, remontent jusqu’aux terrasses et à l’intérieur des appartements de l’immeuble, ce qui n’est pas pour plaire aux copropriétaires, Lundray Owen-Jones en premier. Aux odeurs, s’ajoutent les nuisances visuelles suite à l’extension de la terrasse.  On notera que deux chalets sont concernés : Neige et Glace d’une part et le schuss d’autre part.

Un snack qui doit fermer

En décembre 2014, les copropriétaires ont décidé de porter plainte auprès du tribunal d’Albertville pour demander la fermeture de l’établissement en raison d’un « trouble anormal de voisinage ». À en croire les médias, il s’agit de la 8e tentative émanant des occupants de cette résidence haut de gamme. Mardi 24 mars dernier, le tribunal de grande instance a donné gain de cause à Lindsay Owen-Jones et les copropriétaires. Le snack, baptisé La Cabane, doit fermer dans un délai de 2 mois, une fermeture qui s’accompagne de la démolition de la terrasse. Pire, l’ordre du tribunal est accompagné d’une exécution provisoire. Autrement dit, la fermeture doit avoir lieu même si les gérants de La Cabane font appel. D’ailleurs, ces derniers projettent de faire un recours en appel. Chez ou-dejeuner, nous souhaitons courage et bonne continuation à la gérante de La Cabane.