Quand l’imprudence conduit à un abus de confiance

Une jeune femme a été victime d’une escroquerie de la part d’un ami. Elle se heurte à un interdit bancaire du jour au lendemain, sans avoir retiré de l’argent de sa banque. La raison ? Elle a payé très cher sa fringale nocturne et la confiance qu’elle a accordée à un soi-disant ami. Appelé Najem, ce dernier a encaissé 4 000 € (le prix de plus de 250 pizzas) sur son compte sans qu’elle le sache. La jeune femme l’a envoyé acheter une pizza et lui a signé un chèque en blanc. Il est revenu les mains vides, en évoquant la fermeture de la pizzeria, sans lui rendre le chèque. Plus tard, elle fait face à une position peu confortable : l’interdit bancaire suite à cet encaissement exagéré.

Une plainte justifiée

Elle a porté plainte et Najem est placé en garde à vue, puis relâché. Il n’a pas assumé ses actes et a avoué pendant cette période que la plaignante lui a signé le chèque en étant saoule et droguée. Il ne s’est pas présenté au procès. Cependant, il s’est avéré que ce n’était pas la première fois que cet homme ait été jugé. Quatre condamnations figurent dans son casier, dont deux vols, et il a été déjà admis en hôpital psychiatrique plusieurs fois. Résultat du procès : 100 jours-amendes à 10 €. Cela suffira-t-il à compenser la perte subie par son amie ? Elle n’a pas pu apprécier la pizza, et a perdu son argent…