Les phtalates : des perturbateurs endocriniens présents dans les produits fast-food

Des chercheurs de l'université de Georgetown, aux États-Unis, ont effectué une étude auprès de 8900 personnes qui mangent régulièrement des produits de restauration rapide, comme les hamburgers, les pizzas, les burritos et même le pain et les préparations à base de viande. Le résultat est édifiant puisque ces personnes présentent un taux bien plus élevé de phtalates dans leur corps par rapport au niveau acceptable. On relève ainsi un taux de DEHP 23 % supérieure à la normale, mais aussi un pourcentage de DINP supérieure de 40 %. Ces phtalates sont connus pour être des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qui perturbent les hormones qui gèrent le sommeil, la croissance, la circulation du sang et le développement des foetus.  

L’emballage désigné comme fautif

Ce ne sont pas les plats en tant que tels qui sont incriminés dans l’étude, mais les emballages. En effet, ces produits sont intégrés pour assouplir les produits de conditionnement. D’autres études sont prévues pour confirmer ce résultat alarmant, mais il est clair qu’il est plus sain de commander un plat directement dans l’assiette. En France, l’usage de ces phtalates a déjà été interdit pour l’emballage des aliments, mais pour les voyageurs qui partent à destination du pays de l’Oncle Sam, le risque est bien présent.