Moins de maladies du cœur, mais plus d’AVC

On avait déjà entendu parler des limites d’un régime sans viande lorsqu’il est mal suivi et mal accompagné. Carences graves et désordres intestinaux ont forcé de nombreuses personnes à abandonner le végétarisme, et surtout le végétalisme. Les recherches de l’Université d’Oxford, montrent maintenant des possibles liens avec les risques d’AVC. La récolte de données s’est faite sur 48 188 adultes qui ont été suivis de 1993 à 2001. Leurs statistiques montrent d’abord que chez les vegans et végétariens, le risque de maladie coronarienne et cardiaque était réduit de 22%. Par contre, en ce qui concerne la circulation sanguine et l’activité cérébrale, le risque d’AVC est de 20% plus élevé par rapport aux consommateurs de viande.

Les carences mises en cause

Au stade de découverte et d’observation, l’étude a encore besoin de plus de recherches pour établir les raisons de ces résultats. On évoque déjà cependant le manque de nutriments pour expliquer le lien entre AVC et végétalisme. Parmi eux, la fameuse vitamine B12 qui est indispensable au  bon fonctionnement de l’activité cérébrale. Il en va de même avec la carence en bon gras, donc les acides gras essentiels. Les chercheurs recommandent de manger le plus varié possible, et pour ceux qui souhaitent éliminer les produits d’origine animale, mieux vaut toujours se faire conseiller par un nutritionniste.