Expert et talentueux : Jiro Ono laisse sa marque au Sukiyabashi Jiro

A 85 ans, et avec 50 ans d’ancienneté dans la maîtrise du sushi, Jiro Ono s’est vu décerner 3 étoiles au guide Michelin et un film documentaire, intitulé Jiro Dreams of Sushi, lui a été consacré en 2011. La renommée de son enseigne a vaincu les frontières japonaises pour s’imposer dans le monde entier. Désormais Sukiyabashi Jiro est considéré comme le restaurant servant les meilleurs sushis du monde. Obama y a même été invité par le premier ministre japonais Shinzo Abe. Pour juger du prestige de Sukiyabashi Jiro, il faut réserver 3 mois à l’avance et commander ses plats avant de s’y rendre ! Chuhan Lin, étudiante chinoise de passage au Japon, a fait partie de ces privilégiés. Sa réaction sera toutefois inattendue.

L’arrivée de Chuhan Lin et sa bande ne passe pas inaperçue au Sukiyabashi Jiro

Le jour de sa réservation au Sukiyabashi Jiro, Chuhan Lin et les 4 amis qui l’accompagnent sont arrivés 40 minutes en retard, ce qui dans les restaurants japonais dénote un manque de respect flagrant. Par ailleurs, des casiers sont aménagés dans une zone interdite à l’entrée du restaurant pour que les clients puissent y déposer leurs affaires encombrantes. Les casiers sont gérés par un membre du personnel. L’une des amies de Chuhan Lin a oublié de retirer son portefeuille de ses affaires avant de les envoyer dans les casiers.  Souhaitant le récupérer, elle ne prend pas la peine de demander l’autorisation à la personne chargée de gérer les casiers, et pénètre tout de suite dans la zone. Bien évidemment, elle se fait immédiatement expulser de là, ce qu’elle n’apprécie pas. Une altercation s’ensuit.

L’étudiante donne un avis désobligeant sur Sukiyabashi Jiro

N’étant pas fans du poisson cru, le groupe exige à ce que le chef fasse cuire les poissons et par la même occasion, il annule les autres commandes. Le maître sushi leur indique alors qu’ils auraient dû préciser leurs préférences lorsqu’ils ont passé commande. Chuhan Lin prend cette remarque pour de l’insolence. Une fois sur Weibo, le Facebook chinois, l’étudiante a raconté en détail son expérience dans le meilleur restaurant de sushis du monde. Alors qu’elle espérait recevoir le soutien de ses compatriotes, c’est tout le contraire qui s’est passé : insultes, moqueries et leçons de savoir-vivre ont envahi son profil. Comme quoi, il est difficile de s’en prendre à une institution de la cuisine japonaise, y compris en Chine !