Une invention sur 16 étapes

Adieu citron pressé et vinaigrette à l’échalote ! Avec l’huître aromatisée l’ostréiculteur Joffrey Dubault , fondateur de la société So’ooh, a intégré directement le parfum aux huîtres pendant l’élevage. Afin de protéger ses produits, il a fait en sorte d’obtenir des brevets pour tous les parfums qu’il propose. Ainsi, le coquillage s’imprègne de l’arôme souhaité sans être ouvert, et uniquement par le biais d’un bain aromatique dans les bassins. Pour commencer, l’échalote, le gingembre et le muscat ouvriront le bal jusqu’à l’apparition d’autres parfums. Le gingembre a déjà fait son chemin auprès des consommateurs asiatiques. Les enfants vont être gâtés avec l’arôme framboise qui leur est dédié, évitant le goût d’iode et la texture peu appréciée du coquillage.

À la conquête des consommateurs français

A 29 ans, Joffrey Dubault, créateur de cette nouvelle merveille a encore du chemin à faire pour gagner le cœur des Français. Réputés pour leur attachement à la tradition, il faut user de beaucoup d’arguments pour faire apprécier les huîtres aromatisées. Néanmoins, il a déjà environ 70 clients potentiels.

Des perspectives ambitieuses

Depuis septembre et jusqu’aux fêtes de fin d’année, So’ooh compte produire environ une tonne d’huîtres aromatisées par semaine dans ses cultures marines étalées sur 2 hectares. Pour que les produits soient adaptés aux occasions, la truffe et le chocolat pourront faire partie des nouveaux parfums à Noël. Affaire à suivre…