La bouillabaisse  

Impossible de parler de cuisine typiquement marseillaise sans évoquer la fameuse bouillabaisse. Classée parmi les plats traditionnels de la cité phocéenne, elle se décline aujourd’hui dans différentes versions. Il s’agit à la base d’une soupe de poisson à déguster avec des croûtons de pain tartinés et souvent aillés. Le poisson entier et le bouillon sont servis séparément. La tradition veut ensuite que le poisson soit découpé devant les convives. Le plat s’accompagne de quelques pommes de terre. La bouillabaisse est excellente avec un bon verre de vin blanc de cassis AOC.  

Les pieds-paquets  

Également connus sous l’appellation de pieds et paquets, les pieds-paquets ont été inventés par le cuisinier du quartier de la Pomme Louis Ginouvès en 1880. Le plat se compose de petits carrés de panse de mouton ou d’agneau roulés en paquets, et farcis d’ail, de petit salé et de persil. Ensuite, l’ensemble mijote longuement avec du vin blanc et des tomates. Certains établissements de restauration proposent ce plat avec un accompagnement de pieds de mouton ou d’agneau, selon le cas.  

La soupe au pistou  

La soupe au pistou est à la base une soupe de légumes frais, et plus précisément de légumes d’été comme la courgette, la pomme de terre et la tomate. Elle est ensuite relevée avec une sauce pistou conçue avec du basilic, de l’ail pilé et de l’huile d’olive, et diluée dans le bouillon. Certaines versions de la soupe au pistou incluent quelques haricots rouges et blancs, selon l’humeur. La recette prévoit également des pâtes épaisses préalablement cuites dans le bouillon.    

L’aïoli  

L’aïoli occupe une place importante dans la gastronomie marseillaise. Elle rehausse la plupart des spécialités culinaires locales. Plus qu’une sauce, elle est considérée comme un véritable symbole de la culture marseillaise. L’aïoli est donc une sorte de mayonnaise à l’ail finement pilé et relevé avec de l’huile d’olive. Elle est souvent accompagnée de légumes de saison délicatement bouillis et de quelques tranches de morue. À l’origine, l’aïoli se déguste pendant les fêtes de village en été et lors de certaines fêtes religieuses comme le Vendredi saint.    

Les navettes  

La navette est une pâtisserie emblématique de la cuisine marseillaise. Ce biscuit se présente sous forme de barquette. Côté saveur, la navette est traditionnellement parfumée à la fleur d’oranger. Elle est généralement préparée à l’occasion de la Chandeleur en Provence, et vient remplacer la crêpe. Aujourd’hui, cette pâtisserie est parfumée avec différentes sortes d'épices.    

Le Pastis  

Apparu vers la fin des années 1930, le Pastis est également inséparable de la cuisine marseillaise. Il s’agit d’une boisson alcoolisée à base d’anis vert. Aujourd’hui, le Pastis permet d’élaborer une infinité de cocktails, comme le perroquet lorsqu’il est associé à du sirop de menthe, la Mauresque avec du sirop d’orgeat et la tomate avec de la grenadine. À Marseille, le Pastis est présent dans tous les apéritifs et les rencontres de pétanque.