Un grand pas vers le flexitarisme

Le flexitarisme est au cœur des sujets de discussion et des actualités depuis quelque temps. Plus qu'un simple régime alimentaire qui consiste à consommer moins de viande, c'est tout un art de vivre. Légumes, fruits, fromages et produits laitiers… vous pouvez manger de tout. Quant à la viande, il va falloir réduire sa consommation, mais manger mieux, donc de la viande de bonne qualité.

Imaginez des milliers de poules élevées en batterie et qui n'ont aucune liberté et gavées d'OGM, ou encore des truies qui mettent au monde des centaines de porcelets dans des conditions innommables, des employés d'abattoirs qui prennent plaisir à torturer les animaux… autant de dérives et scandales alimentés par notre surconsommation de viande. C'est aussi ce qui a poussé Aline Perraudin, rédactrice en chef de Santé Magazine, à se lancer le défi de vivre 100 jours sans viande, une expérience qu'elle raconte dans son livre, avec de nombreux conseils et de bonnes leçons à tirer au final.

Devenir flexitarien en pratique

Nous consommons trop de viande, c'est un fait ! Certains d'entre nous se qualifient même de "vrais carnivores". En devenant flexitarien, l'idée n'est pas de renoncer entièrement à la consommation de viande. L'un des principes de ce mouvement est le respect des animaux et de l'environnement. On peut alors consommer de la viande de temps en temps, mais de meilleure qualité (par exemple issues d'animaux élevés en pâturage dont on a pris soin).