En 2012

On dénombre en France continentale 35 000 établissements de restauration à service rapide comptant des sandwicheries, pizzérias, doner kebab, bars en tout genre et bien évidemment les chaînes comme Mc Do et Quick. Toujours l’année dernière, leurs ventes totalisent 34 milliards d’euros ce qui représente 54 % du chiffre d’affaires du secteur restauration. Il ne s’agit plus d’un ancrage en surface, mais bel et bien en profondeur. La crise économique, engendrant une baisse du pouvoir d’achat, a contribué au boom de la restauration rapide et des fast-foods, les consommateurs français trouvant dans ce secteur des formules économiques pour leurs repas, surtout au déjeuner.

Mais il y a également la mutation des habitudes de vie des Français

Ces derniers passent de moins en moins de temps au déjeuner. Ils consacrent en moyenne une demi-heure à leur repas de midi. S’ils accordent moins de temps à leur pause-déjeuner c’est toujours, en grande partie, en raison de la crise économique. La hausse des prix de l’immobilier a contraint beaucoup de Français à déménager en périphérie, souvent loin de leur lieu de travail. Du coup, comme la durée du trajet augmentant, ils sont obligés de réduire la durée de la pause-déjeuner.

L’autre raison de cette croissance de la restauration rapide

Elle est liée à l’amélioration de la qualité des produits proposés. Pour reprendre l’expression consacrée, il y a une montée en gamme, sans pour autant suivie d’une montée des prix. Manger mieux, pour un tarif abordable, voilà la formule qui séduit les Français.